Enquête sur les déchets toxiques - Qui veut noyer le poisson ?
jeudi 2 novembre 2006 - Par Soir Info
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Les Ivoiriens qui attendent, avec beaucoup d’impatience, le résultat des enquêtes sur les déchets toxiques risquent d’être déçus. Tout se passe comme si certaines personnes ne voulaient pas de l’éclatement de la vérité sur ce scandale qui a fait, officiellement, 10 morts, 64 hospitalisés et plus de 104 000 consultations médicales. Sinon comment expliquer que plusieurs enquêtes aient été diligentées sur le plan national ? Après l’éclatement de l’affaire, le chef du gouvernement, d’un côté et le chef de l’Etat, de l’autre, ont mis en place des commissions d’enquête. La grogne était si perceptible que deux ministres de l’opposition, celui des Transports et son homologue de l’Environnement, ont été limogés. Les directeurs généraux du port et des douanes et le gouverneur du district d’Abidjan, proches du chef de l’Etat, ont, quant à eux, été suspendus de leur fonction par le Premier ministre. Cette affaire, qui a choqué la conscience nationale, a amené les autorités ivoiriennes à mettre en place deux commissions d’enquête : la magistrate Fatou Diakité a été cooptée par la Primature, quand la présidence désignait le procureur de la République, Tchimou Raymond. La première commission comprend, outre des magistrats, des membres de la société civile. Des observateurs estiment que l’idéal aurait été de mettre en place une seule commission nationale. Et ceux-là pensent à la commission présidée par Fatou Diakité qui est, apparemment, composite. Cela aurait eu le mérite, selon eux, d’éviter les interprétations qui pourraient en résulter. On se souvient que des voix s’étaient élevées pour protester contre les visites récurrentes du procureur Tchimou chez le chef de l’Etat. Elles craignaient que ces visites entachent les conclusions de l’enquête surtout que des proches du président de la République, sous le coup d’une suspension, attendent d’être rétablis. Va t-il accepter que les responsables de ces structures soient remerciés définitivement, même si leur culpabilité est établie ? C’est la grande question. Pour l’heure, l’Etat ivoirien qui a porté plainte attend d’être dédommagé. Si cette plainte aboutit, nos sources avancent la bagatelle de 500 milliards de F Cfa qui sera récoltée par la Côte d’Ivoire. Ceci expliquerait-il aussi les différentes enquêtes qui ont été diligentées ?par Sylla ARUNA
jeudi 2 novembre 2006 - Par Soir Info
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Les Ivoiriens qui attendent, avec beaucoup d’impatience, le résultat des enquêtes sur les déchets toxiques risquent d’être déçus. Tout se passe comme si certaines personnes ne voulaient pas de l’éclatement de la vérité sur ce scandale qui a fait, officiellement, 10 morts, 64 hospitalisés et plus de 104 000 consultations médicales. Sinon comment expliquer que plusieurs enquêtes aient été diligentées sur le plan national ? Après l’éclatement de l’affaire, le chef du gouvernement, d’un côté et le chef de l’Etat, de l’autre, ont mis en place des commissions d’enquête. La grogne était si perceptible que deux ministres de l’opposition, celui des Transports et son homologue de l’Environnement, ont été limogés. Les directeurs généraux du port et des douanes et le gouverneur du district d’Abidjan, proches du chef de l’Etat, ont, quant à eux, été suspendus de leur fonction par le Premier ministre. Cette affaire, qui a choqué la conscience nationale, a amené les autorités ivoiriennes à mettre en place deux commissions d’enquête : la magistrate Fatou Diakité a été cooptée par la Primature, quand la présidence désignait le procureur de la République, Tchimou Raymond. La première commission comprend, outre des magistrats, des membres de la société civile. Des observateurs estiment que l’idéal aurait été de mettre en place une seule commission nationale. Et ceux-là pensent à la commission présidée par Fatou Diakité qui est, apparemment, composite. Cela aurait eu le mérite, selon eux, d’éviter les interprétations qui pourraient en résulter. On se souvient que des voix s’étaient élevées pour protester contre les visites récurrentes du procureur Tchimou chez le chef de l’Etat. Elles craignaient que ces visites entachent les conclusions de l’enquête surtout que des proches du président de la République, sous le coup d’une suspension, attendent d’être rétablis. Va t-il accepter que les responsables de ces structures soient remerciés définitivement, même si leur culpabilité est établie ? C’est la grande question. Pour l’heure, l’Etat ivoirien qui a porté plainte attend d’être dédommagé. Si cette plainte aboutit, nos sources avancent la bagatelle de 500 milliards de F Cfa qui sera récoltée par la Côte d’Ivoire. Ceci expliquerait-il aussi les différentes enquêtes qui ont été diligentées ?par Sylla ARUNA
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