Effets mortels des déchets toxiques - L’Oms annonce une catastrophe humanitaire
Le Front - 9/14/2006 6:56:14 PM
Le représentant résidant de l’Organisation mondiale de la santé pour la Côte d’Ivoire (Oms), Komlan Siamévi et celui de l’Organisation des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef), Youssouf Omar ont affirmé hier, jeudi, à Abidjan que la situation humanitaire provoquée par la pollution des déchets toxiques déversés dans plusieurs sites à Abidjan, demeure très sérieuse et préoccupante.En raison de l’affluence des intoxiqués dans les formations sanitaires de la capitale économique. « Aujourd’hui, on nous fait comprendre que la phase aiguë du problème est passée, mais pour nous, ce que j’appelle la racine du problème demeure. Et que les actions doivent continuer », a déclaré Ernest Komlan Siamévi, lors de la conférence de presse hebdomadaire de l’Onuci, tenue hier à son siège, à Abidjan. Parlant des actions déjà menées en faveur des intoxiqués et des victimes des déchets toxiques, le représentant résident a indiqué avoir eu plusieurs réunions avec le comité interministériel mis en place par le gouvernement ivoirien, ainsi que le comité scientifique. Komlan Siamévi et le représentant résident de l’Unicef accompagnés de l’adjoint de Pierre Schori, Abou Moussa ont visité également les centres hospitaliers et universitaires de Cocody, Yopougon, Treichville et le centre de santé communautaire d’Akouédo, où se situe la principale décharge de la ville d’Abidjan. Les personnalités onusiennes, selon le patron de l’Oms à Abidjan, ont pu se rendre compte de la gravité de l’intoxication. Après avoir pris note, l’Oms, l’Unicef et l’Onuci ont offert un lot de médicaments et de matériels médicaux d’une valeur de 50.000 dollars soit près de 25 millions de Fcfa. Par ailleurs, Komlan Siamévi a interpellé les autorités ivoiriennes sur la surveillance épidémiologique, malgré l’arrivée des experts français et onusiens à Abidjan face à l’ampleur et la gravité de la situation. Au terme des différentes visites effectuées dans les formations sanitaires et Chu de la capitale économique, le représentant résident de l’Oms a indiqué également que la situation est devenue aujourd’hui très sérieuse. « Nous avons été particulièrement au Chu de Cocody, Yopougon, Treichville et au centre de santé d’Akouédo. Je peux vous dire que la situation est sérieuse. Les déchets toxiques dans la ville ont provoqué une forte angoisse au sein de la population. Et ceci a désorganisé les services de santé’’. Pour étayer ses propos, Komlan Siamévi a indiqué que le Chu de Treichville reçoit par jour 1000 à 1800 personnes. Et mobilise à cet effet, 22 médecins le matin, 22 l’après-midi et 22 autres la nuit soit 66 médecins. Ajouter à cela, 6 pharmaciens, une centaine de paramédicaux. ‘’Rien que pour le Chu de Treichville !’’, a-t-il martelé. ‘’Même la salle de radiologie est devenue une salle de consultations pour les personnes affectées. Autrement tout l’hôpital a été mobilisé pour les déchets toxiques. Nous avons été à Akouédo, il n’y a qu’un seul médecin qui est une dame. Elle est complètement submergée’’. Au regard de ce tableau, sombre et macabre, le représentant résident de l’Oms a conclu que la situation est suffisamment grave.Déless Goué (dematong@yahoo.fr)
Le Front - 9/14/2006 6:56:14 PM
Le représentant résidant de l’Organisation mondiale de la santé pour la Côte d’Ivoire (Oms), Komlan Siamévi et celui de l’Organisation des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef), Youssouf Omar ont affirmé hier, jeudi, à Abidjan que la situation humanitaire provoquée par la pollution des déchets toxiques déversés dans plusieurs sites à Abidjan, demeure très sérieuse et préoccupante.En raison de l’affluence des intoxiqués dans les formations sanitaires de la capitale économique. « Aujourd’hui, on nous fait comprendre que la phase aiguë du problème est passée, mais pour nous, ce que j’appelle la racine du problème demeure. Et que les actions doivent continuer », a déclaré Ernest Komlan Siamévi, lors de la conférence de presse hebdomadaire de l’Onuci, tenue hier à son siège, à Abidjan. Parlant des actions déjà menées en faveur des intoxiqués et des victimes des déchets toxiques, le représentant résident a indiqué avoir eu plusieurs réunions avec le comité interministériel mis en place par le gouvernement ivoirien, ainsi que le comité scientifique. Komlan Siamévi et le représentant résident de l’Unicef accompagnés de l’adjoint de Pierre Schori, Abou Moussa ont visité également les centres hospitaliers et universitaires de Cocody, Yopougon, Treichville et le centre de santé communautaire d’Akouédo, où se situe la principale décharge de la ville d’Abidjan. Les personnalités onusiennes, selon le patron de l’Oms à Abidjan, ont pu se rendre compte de la gravité de l’intoxication. Après avoir pris note, l’Oms, l’Unicef et l’Onuci ont offert un lot de médicaments et de matériels médicaux d’une valeur de 50.000 dollars soit près de 25 millions de Fcfa. Par ailleurs, Komlan Siamévi a interpellé les autorités ivoiriennes sur la surveillance épidémiologique, malgré l’arrivée des experts français et onusiens à Abidjan face à l’ampleur et la gravité de la situation. Au terme des différentes visites effectuées dans les formations sanitaires et Chu de la capitale économique, le représentant résident de l’Oms a indiqué également que la situation est devenue aujourd’hui très sérieuse. « Nous avons été particulièrement au Chu de Cocody, Yopougon, Treichville et au centre de santé d’Akouédo. Je peux vous dire que la situation est sérieuse. Les déchets toxiques dans la ville ont provoqué une forte angoisse au sein de la population. Et ceci a désorganisé les services de santé’’. Pour étayer ses propos, Komlan Siamévi a indiqué que le Chu de Treichville reçoit par jour 1000 à 1800 personnes. Et mobilise à cet effet, 22 médecins le matin, 22 l’après-midi et 22 autres la nuit soit 66 médecins. Ajouter à cela, 6 pharmaciens, une centaine de paramédicaux. ‘’Rien que pour le Chu de Treichville !’’, a-t-il martelé. ‘’Même la salle de radiologie est devenue une salle de consultations pour les personnes affectées. Autrement tout l’hôpital a été mobilisé pour les déchets toxiques. Nous avons été à Akouédo, il n’y a qu’un seul médecin qui est une dame. Elle est complètement submergée’’. Au regard de ce tableau, sombre et macabre, le représentant résident de l’Oms a conclu que la situation est suffisamment grave.Déless Goué (dematong@yahoo.fr)
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